Présentation de l'institut de chimie de l'Université de Neuchâtel
Cet automne, la chimie neuchâteloise fait la Une du numéro spécial de CHIMIA, l'outil de communication de la Société suisse de chimie. La revue accorde une grande importance au soutien apporté par la chimie à d'autres disciplines, comme en microtechnique, en botanique ou en géologie. "Nous avons voulu montrer à quel point la chimie est intégrée dans le fonctionnement de notre Université", commente Reinhard Neier, professeur à Neuchâtel.
Divers groupes de recherche de la Faculté des sciences, mais aussi du Centre suisse d'électronique et de microtechnique, ont contribué à cette démarche. Sous ce nouveau jour, la place occupée dans le canton par la recherche en chimie paraît beaucoup plus importante qu'on ne le pensait, notamment dans le domaine de la biologie et des nano-technologies.
Des chercheurs investis dans les activités de l'Institut de chimie depuis plusieurs décennies, comme le professeur Klaus Bernauer, y livrent les derniers résultats de leurs travaux. Leur vision est pondérée par la contribution de jeunes scientifiques encore au début de leur carrière académique. Ainsi Thomas Bürgi, professeur boursier du Fonds national suisse de la recherche scientifique, dévoile le fonctionnement d'une toute nouvelle technique basée sur l'infrarouge et qui vise à identifier les molécules impliquées dans les processus de catalyse ("raccourcis" permettant d'accélérer le déroulement d'une réaction chimique).
Les 19 contributions ont été réunies par les professeurs Fritz Stoeckli et Reinhard Neier de l'Institut de chimie. Ce numéro spécial fait suite à des présentations similaires des universités de Bâle, Genève et Zurich.